Brassac (81) tu m'as séduit !

Il suffit de rentrer au coeur de Brassac pour ressentir la chaleur immense dégagée par celui-ci. Brassac, mélange des gens, mélange des genres tous plus chaleureux les uns que les autres.

Le coeur, les artères, les veines vivent sans cesse. Anciens, jeunes, enfants, tous vous renvoient une bouffée d'amour. Les commerçants vous accueillent d'un large sourire. Brassac a une âme, on la ressent au plus profond de soit-même, c'est cette petite population qui la fait vivre. Je n'ai plus qu'une envie, vivre ici, me confondre dans cette douceur humaine et la beauté des pierres qui l'abrite. Mon corps me fait toujours souffrir mais Brassac panse vos blessures et vous donne l'illusion que votre être est plus léger.

Les Brassagais se saluent, se parlent, prennent le temps de boire un petit café ensemble sur la place du village, refont le monde avec des paroles simples à l'accent chantant.

Un seul contraste au pied de l'église magestueuse de simplicité, avec ses superbes cloches apparentes, c'est Monsieur le Curé.Ce petit homme ostère appelle sa petite chienne blanche prénommée caline d'un ton sec, celle-ci ayant voulu faire connaissance avec ma chienne Denka. Il ne vous regarde jamais. Il lit souvent en arpentant inlassablement par des "aller et retour" son trottoir de quelques mètres de long. Enfermé dans son costume noir de curé à l'ancienne avec le cou cerclé de blanc, il semble être hermétique au monde merveilleux qui l'entoure.

Monsieur le Curé, prenez votre brévière et promenez vous le long de l'agout, joli cour d'eau juste derrière votre bâtisse.

L'agout ! encore un trèsor de Brassac. Des maisons aux vieillent pierres séparées par d'étroites ruelles jonchent ce cour d'eau superbe qui s'écoule sous un pont rempli d'histoire datant du XIIème siècle. L'agout chante, danse, nous fait apparaître mille reflets en cahotant les cailloux et les roches. Un bonheur pour les pêcheurs à la truite que les Brassagais pratiquent presque par coutume.